vendredi 25 mars 2011

La vague bleu Marine...

Petit exercice de littérature potentielle.
J'ai décidé de me détendre en me livrant à un petit exercice de littérature potentielle à partir d'une expression prise tout à fait au hasard dans l'actualité de ces derniers temps. Le dicton populaire qui prétend que « Le hasard fait bien les choses ! » pourra laisser deviner que j'avais une petite idée derrière la tête. Cette idée, la voici !
Tout le monde sait désormais que Marine Le Pen a succédé à son père à la tête du Front National. Les concernés disent qu'il n'y a pas eu succession mais élection et que ce n'est pas du tout pareil. La subtilité a failli passionner les journalistes qui se seraient livré à des exégèses interminables si l'actualité n'avait pas été brutalement encombrée comme elle l'a été. En effet, entre les révolutions dites « du monde arabe », le tsunami et les centrales nucléaires du Japon, la Libye et le démarrage brutal des campagnes de certains candidats « présidentiables », il n'y avait plus de place pour rien (pas même ma propre candidature dont on se demande ce qu'elle a bien pu devenir dans la tourmente !)
Sur le haut des affiches du Front National, est inscrite, en majuscule, cette maxime ou cette expression (comme on voudra) : « Contre le système UMPS, la vague bleu Marine ». (voir l'exemple en image !)
Je me suis posé la question toute simple : qu'est-ce que ça veut dire ?
Pour répondre à cette question, j'ai utilisé la méthode décrite ci-dessous.
La littérature définitionnelle : c'est l'art de remplacer un mot par sa définition, de manière de plus en plus spécifique et original. De telle sorte qu'une phrase toute bête comme : " Un chat boit du lait " pourrait devenir : " Un petit mammifère familier à poil doux, aux yeux oblongs et brillants, et aux oreilles triangulaires effectue l'action de boire un liquide nutritif blanc et crémeux riche en lactose."
Je reprends donc le slogan du Front National pour le décortiquer.
« Contre le système UMPS, la vague bleu Marine. »
A priori, l'absence de verbe reliant les deux groupes de mots, dont la place est ici indiquée par la virgule qui n'existe pas sur l'affiche, est intentionnelle. Les deux groupes sont donc liés l'un à l'autre par un lien de cause à effet, ou de concession à perpétuité. Autre élément intéressant, si le premier groupe est introduit par une préposition qui a un sens probable d'opposition ou de défaveur, bref, quelque chose de négatif, le second doit être positif. Pour le peu qu'ils aient la même valeur, et c'est mathématique, la somme de ces deux groupes, l'un négatif et l'autre positif, serait égal à zéro, c'est à dire rien.
Que peut on dire de la partie négative qui est « Contre le système UMPS » ?
Définition de système :
  • Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon un certain nombre de principes ou règles.
  • Ensemble d’éléments, de concepts articulés dans une structure; organisation politique ou sociale; ensemble de propositions, de principes vrais ou faux mis dans un certain ordre et enchaînés ensemble, de manière à en tirer des conséquences et à s’en servir pour établir une opinion, une doctrine.
Pour ceux qui n'auraient pas compris, l'UMPS et une contraction de UMP et de PS. Marine Le Pen met donc dans un même sac les deux partis politiques, les considérant comme analogues. Je ne vais pas juger ce procédé un peu hâtif mais il est vrai que depuis 1981, la gauche et la droite ont eu des comportements fort étranges notamment sur l'Europe, Maastricht, les privatisations (commencées par les uns, terminées par les autres et réciproquement), les accords du GATT de 1994, et la liste pourrait s'allonger indéfiniment. Pour le Front National, les deux partis (UMP et PS) ne font donc qu'un seul bloc.
Définitions de bloc :
  • Tout édifice quelconque, généralement à plusieurs corps de logis, remarquable par ses proportions relativement considérables, à côté des constructions d'alentour.
  • Désigne un ensemble d'éléments actifs et d'observatoires concourant à une même mission.
  • Période de flemme pour certains, d'étude ou d'angoisse pour d'autres, le bloc ultime précédant l'examen de fin d'année.
Au vu de ces définitions, il serait effectivement permis de parler d'UMPS sans craindre de pasticher le Front National mais uniquement si les raccourcis ne dérangent pas. Si des analogies, ou des similitudes, existent dans les comportements et les actions passées de ces deux partis, des convergences thématiques et des propos dont le ton sonne pareillement entre le FN et l'UMP ont été relevées par des journalistes. Des sujets rapprochent ces deux derniers partis, même s'ils s'en défendent : l'immigration, l'islam pour ne citer que ceux-là. Finalement, quitte à parler de bloc, dans le sens de « Masse, gros morceau d’une matière pesante et dure, telle que la pierre, le marbre, le fer non encore travaillés » pourquoi ne pas y mettre tout simplement le FNUMPS (acronyme de « Fabriquez-Nous Un Mauvais Projet de Société »)
Passons au groupe de mots supposé positif : « la vague bleu marine »
Définitions de vague :
  • Masse d’eau de la mer, d’un lac, d’une rivière, qui est agitée ou soulevée par les vents ou par toute autre impulsion.
    La première impression qui se dégage de cette définition, c'est qu'il est question d'eau, et pas n'importe quelle eau : une masse d'eau.
    Le terme masse est utilisé pour désigner deux grandeurs attachées à un corps : l'une quantifie l'inertie du corps (la masse inerte) et l'autre la contribution du corps à la force de gravitation (la masse grave).
    Eau : Liquide transparent, incolore, inodore et insipide à l’état pur qui est le principal constituant des lacs, rivières, mers et océans.
    Une masse d'eau est donc une grosse quantité inerte et lourde de liquide transparent, incolore, inodore et insipide. La vague est le résultat de l'action du vent sur cette lourde masse. Du vent pour les discours et de l'eau pour noyer le poisson, tous les ingrédients sont réunis pour une campagne électorale tapageuse !
  • Grand espace vide ou que l’on se figure comme tel.
    Le vide est ordinairement défini comme l'absence de matière dans une zone d'espace.
    C'est également le nom donné à un défilé populaire derrière un orchestre dans les rues pendant la période du Carnaval.
    Par manque de chance, le choix du terme de vague, même s'il semblait judicieux à l'origine, laisse plutôt la nette impression d'une place remplie par rien. La solution proposée pour contrer le bloc formé par les deux grands partis traditionnels (plutôt que l'UMP et le PS, je préfèrerais parler de la gauche et la droite traditionnelle) repose sur du vent, du creux et une vive impression de vacuité. Pourtant, lorsque j'écoute les discours des différents candidats du FN, j'entends quelque chose, et ce quelque chose, déplaisant, a un rapport avec les étrangers, l'immigration. Comme argument de campagne, un candidat FN du sud de la France, entrant dans un estaminet tenu par un sympathique autochtone, lui a posé cette question : «  Alors, c'est pour quand, le kebab, ici ? »
    Promouvoir des idées racistes, encourager la haine ou la crainte de l'étranger et rejeter sur lui toutes les fautes possibles et pas toujours imaginables n'est pas la solution idéale pour redonner du travail au chômeurs ou redresser l'économie (qui consisterait, par exemple à refabriquer tous les produits que les circonstances nous poussent à acheter ailleurs alors que notre pays les produisait autrefois). Il ne faut pas être un grand économiste (juste un peu logique) pour deviner que si tout est acheté à l'extérieur alors que les exportations se réduisent à vue d’œil, l'équilibre des compte va être rompu (ce qu'il est sans doute déjà et depuis fort longtemps). Or, grâce à la magie des chiffres et des statistiques, un ministre ou un Président de la République peut affirmer tout ce qu'il veut sur la croissance et l'estimer positive même si elle ne l'est pas du tout.
    L'impression de vacuité laissée par la crainte des étrangers (et pas n'importe lesquels : ces étrangers ont des pays d'origine bien définis et une religion qui n'est pas catholique – donc par laïcisable à la française) peut être substituée par l'autre notion qui a été proposée pour le vide et qui était un défilé populaire derrière un orchestre pendant la période du carnaval. Pour l'occasion, à défaut d'être du vent, du vide, de l'insipide ou de la flotte, la vague se trouve être une musique de carnaval, autrement dit, du « pipeau » (dans le sens de l'expression populaire bien connue !)
  • Qui est incertain, qui manque de précision, de fixité, de solidité.
    Lorsque la vague est un adjectif, le vide ou l'absence de matière est remplacée par une impression d'imprécision. C'est à dire que la seule alternative qui nous soit proposée c'est que le vague, quand il n'est pas rempli d'un grand vide (même si c'est une grande masse d'eau mise en mouvement par le vent) est du moins meublé par des idées dont la définition nous dit qu'elles sont incertaines, pas assurées, pas fixées ni déterminées, variables et mal assurées, sans forme et sans nature bien arrêtée. En parlant des personnes, qui manque de certitude ou de résolution.
  • Groupe de soldats avançant de façon ordonnée vers les lignes ennemies au cours d'une attaque.
    Voici un cas intéressant porté par la vague, et il est militaire.
    « Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il arrive en Indochine en 1955, après la fin des combats, où il sert comme sous-lieutenant dans le 1er bataillon étranger de parachutistes. Il y est, entre autres, journaliste à Caravelle, l'organe du corps expéditionnaire français (1955). À cette époque, il montre déjà son goût pour la provocation, l'anti-intellectualisme et pour la préservation des mœurs : « La France est gouvernée par des pédérastes : Sartre, Camus, Mauriac » (L'Express, 18 mars 1955). »
    De plus : « Après son baccalauréat, obtenu à Saint-Germain-en-Laye en 1947, il entre à la faculté de droit de Paris, où il vend à la criée le journal de l'Action française, Aspects de la France. »
    Pour compléter, il convient de connaître ces informations sur le Front National.
    « Le Front national (FN) est un parti politique français nationaliste fondé en 1972 par Jean-Marie Le Pen et présidé, depuis le 16 janvier 2011, par Marine Le Pen. Son nom complet, à l'origine, était Front national pour l'unité française (FNUF).
    Situé à l'extrême droite de l'échiquier politique par la plupart des observateurs politiques, le FN se définit comme issu de la droite nationale, populiste et souverainiste ; la majorité de ses dirigeants récuse cette appartenance. Jean-Marie Le Pen a également évoqué son appartenance à l'« opposition nationale ».
    Dans les années 1980, le FN voit l'adhésion de monarchistes comme Michel de Rostolan, Thibaut de La Tocnaye ou Olivier d'Ormesson, qui reconnaissent dans le FN une continuité de l'Action française. »


  • Groupes d'athlètes partant à des moments précis dans le cas d'une participation nombreuse. On peut séparer ainsi les élites des amateurs, ou encore les juniors des seniors et des vétérans, ou encore les hommes des femmes.
    Cette possibilité de séparer les êtres les uns des autres trouve un écho dans les discours du Front National depuis sa création : les polémiques déclenchées très régulièrement par Jean-Marie Le Pen, ses condamnations pour propos racistes et xénophobes et les thèmes de ses discours regorgent de ces discriminations multiples. Finalement, pour combler le vide, le vent et l'eau qui définissait la vague, les propos incendiaires ne constituent pas un programme électoral consistant.
La vague n'est donc qu'une impulsion artificielle causée par l'expression des plus bas instincts de l'être humain que l'on sollicite, aiguise et exacerbe à l'aide de discours qui, même s'ils sont virulents et enflammés, ne reposent sur rien de concret. Un parti politique que les journalistes qualifient de populiste, souverainiste et national qui prétend rassembler en revendiquant l'exact contraire ne devrait, normalement, pas avoir autant d'audience. Le manque notoire de logique, une logique de base, bêtement mathématique, devrait pourtant susciter la méfiance. Malheureusement, cette idée de séparer les êtres les uns des autres, de classer les citoyens selon leur religion (alors que la République est supposée laïque) leurs origines ou leurs revenus, a tendance à se répandre (dans le sens de : épancher, verser, répartir, distribuer, étendre au loin, disperser et propager). Les dernières idées farfelues développées ces derniers temps par les ténors de l'UMP ne tournent-elles pas autour de la laïcité (qu'ils considèrent tous comme uniquement catholique), d'un débat sur l'islam (qui est la seule religion qui pose des problèmes), de l'identité nationale (encore un beau prétexte pour semer la pagaille) et d'une immigration décrite comme les « invasions barbares » dont les livres d'histoire du collège nous avaient donné une image d'épouvante.
Le fait que le Front National se soit approprié Jeanne d'Arc est significatif : c'est elle qui a bouté les anglais hors de France. Ce choix est également paradoxal : Sainte Jeanne avait quand même été condamnée en partie parce qu'elle avait repris un habit d'homme. Ce détail cocasse pourra être confronté aux propos homophobes de monsieur Le Pen que l'on peut aisément consulter dans des compilations disponibles sur le web.
Recette de cuisine législative :
La Déclaration de Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, dans son article 10, stipule que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. »
La sentence est en deux parties :
  • « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses. » Cela a le mérite d'être clair, net et sans appel. Toutes et tous avons la garantie (du bloc de constitutionnalité, concept introduit par la loi de modernisation des institutions de 2008) de pouvoir professer la religion que nous voulons ou de ne pas en professer du tout.
    « La laïcité est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses et garantit la liberté de culte (les manifestations religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine. » (wikipédia)
    Par conséquent, la laïcité ne saurait être catholique, ni anti-musulmans ; elle ne devrait pas non plus prétendre à une priorité chrétienne, même s'il existe des raisons historiques indéniables, choyer certaines confessions et en mépriser d'autres. L'égalité républicaine consiste à considérer que toutes et tous, opinions, confessions, idées et tendances confondues, sommes des citoyens à part entière.
    La richesse d'une nation se juge par la profusion de ses idées et de ses opinions. Ces hommes et ces femmes qui se sont lancés dans des carrières politiques prétendent défendre nos intérêts, nos emplois, notre pouvoir d'achat, ont des projets ambitieux pour leur région, leur pays et l'Europe, et ne sont même pas conscient de la richesse qui leur est offerte gratuitement. Un slogan des années 70 disait « En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées ! » La diversité des opinions est certainement la seule richesse dont nul ne pourra jamais nous spolier : l'erreur impardonnable serait de ne pas en exploiter l'inépuisable ressource.
  • Comme il fallait s'y attendre, le législateur a prévu une échappatoire. « Pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. » C'est ainsi que sous couvert de troubles de l'ordre public des personnes se mettent à voir des gens prier dans la rue, empêchant la circulation des voitures, interdisant les riverains de sortir et ainsi de suite. Des sites recensent les captures vidéos. Je n'ai rien à en dire sauf ceci.
    « La visite du pape en France sous haute surveillance. Plus de 200 000 fidèles attendus à Paris, samedi 13 septembre, autant le lendemain à Lourdes : la première visite officielle du pape en France va attirer les foules. Les déplacements de Benoît XVI ont donc été réglés comme du papier à musique par le ministère de l'intérieur, qui s'apprête à déployer un dispositif sécuritaire maximal.
    A Paris, jusqu'à 5 400 policiers, gendarmes et agents seront mobilisés et répartis sur l'ensemble des lieux de cérémonie et itinéraires du pape. Par ailleurs, un hélicoptère survolera la capitale et plusieurs vedettes de la brigade fluviale surveilleront les ponts de la Seine.
    Un dispositif qui risque par ailleurs de perturber fortement la circulation des Parisiens, vendredi et samedi, puisque plusieurs stations RATP et gares SNCF seront fermées pendant les offices du pape, pour des raisons de sécurité (Cité, Saint-Michel, Saint-Michel-Notre-Dame et Cluny-La Sorbonne vendredi ; Invalides, Varenne, La Tour-Maubourg et Pont-de-l'Alma samedi). Mais Jean-François Demarais, responsable de la direction de l'ordre public et de la circulation à la préfecture de police, souligne que son objectif est de "ne pas trop perturber la vie parisienne", et rappelle à l'AFP que ce dispositif s'inscrit "dans la moyenne" de ceux des visites officielles "concernant une personnalité très menacée et très sensible". A Lourdes, où le pape se rendra samedi, 3 800 policiers et gendarmes seront mobilisés.
    Quant à la sécurité rapprochée du pape, elle est en préparation depuis plus de six mois. A Lourdes comme à Paris, les zones de passage de Benoît XVI sont inspectées avec soin. Et dès son arrivée, sa protection sera assurée conjointement par le service de protection des hautes personnalités (SPHP) et le RAID, unité d'élite de la police nationale, soit plus de cent hommes pour assurer la sécurité du souverain pontife. »
Le scandale est d'autant plus perfide qu'il est malicieusement ciblé. « Pour faire le moins de mécontent possible, il faut toujours taper sur les mêmes ! » (proverbe shadok.)
Définitions de bleu :
  • Le bleu est une des trois couleurs primaires. C'est également une des trois couleurs du drapeau français.
    Une couleur primaire ou élémentaire est une couleur dont le mélange avec ses homologues permet de reproduire une grande palette de couleurs,théoriquement l'ensemble des couleurs visibles.
    « La Primaire, qui a été fondée en 1878, est un programme d'enseignement religieux des enfants 3 à 11 ans de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. La Primaire a pour but de leur enseigner l'Évangile de Jésus-Christ et de les aider à vivre selon ses principes. » (mormonisme)
    Une élection primaire permet à un parti de désigner son candidat à une élection. (Le Front National et Marine Le Pen ne sont pas concernés par ce sujet, je l'ignorerai donc !)
    Primaire est également un adjectif qui signifie simpliste, basique (un enseignement du premier degré) mais aussi élémentaire, primitif, rudimentaire, sommaire voire arriéré.
  • Un bleu est une personne nouvellement arrivée dans une organisation (armée, police...). Elle garde souvent ce titre jusqu'à sa complète intégration. Cette appellation est due au fait qu'au XIX siècle, les nouveaux soldats entrant à la caserne arrivaient vêtus d'une blouse bleue.
  • Grande famille de fromages au lait de vache à pâte persillée par la moisissure pénicillium glaucum.
    Mes lecteurs pourront se divertir en laissant vagabonder leur esprit et méditer sur des associations d'idées possibles en relation avec le Front National à partir de ces quelques mots : fromage, vache et moisissure.
  • En cuisine, se dit d'un morceau de viande rouge grillée, saisie mais pas cuite.
    Un cuisinier vous parlera d'une pièce de bœuf bleue alors qu'elle est rouge, un œnologue vous dira que son vin rouge est encore trop vert, un aristocrate vous dira qu'il a le sang bleu, les personnes au teint fort pâle auraient du sang de navet, et quand les verts voient rouge, ils votent blancs. Comme quoi, il faut se méfier des apparences.
    Une autre expression couramment entendue attribue la couleur « bleu banane » à un objet quand sa couleur est indéterminée. De même, la couleur des oranges dans une aventure cinématographique de Tintin est bleue. Ne parlons pas de tout ce qui est bleu pétrole, bleu roi ou bleu de travail.
  • Hématome, saignement sous-cutané dû à un coup.
Que peut-on retenir de bleu sinon qu'il s'agit d'une couleur primaire ou élémentaire, adjectifs qu'on peut prendre dans des sens aussi variés que réducteurs. « Quand je n'ai plus de bleu, je mets du rouge ! » disait Picasso. Sauf que le rouge a déjà été pris par une tendance politique qui se veut diamétralement opposée (opération géométrique tout à fait possible, faisable et même réalisée dans un hémicycle). Le noir fait un peu deuil et fait plutôt penser aux anarchistes ou aux pirates. (A une certaine époque, Jean-Marie Le Pen, arborant un bandeau sur un œil qui semble ne pas toujours avoir été le même, pouvait passer pour un de ces pirates qui continuent de sillonner certaines mers du globe !)
Définitions de marine :
  • Ce qui concerne la navigation sur mer. On revient donc sur l'eau, l'immensité, les vagues, le souffle du vent et tout le tralala.
  • Puissance navale d’une nation, le matériel et le personnel de la navigation.
    Si je reste sur le plan de l'imagerie, la marine, dans le sens de militaire, peut évoquer des épisodes de l'histoire tels que la bataille d'Actium (Victoire d'Octave, le futur empereur Auguste, notre mois d'août, sur Marc-Antoine), la bataille d'Ascalon (victoire vénitienne sur l'Egypte en 1123), l'invincible armada (qui opposa le roi Philippe II d'Espagne à la reine Elisabeth Ière d'Angleterre), batailles d'Aboukir et de Trafalgar (Napoléon allait devenir l'Ogre pour les puissances européennes), et plus près de nous, Pearl Harbour, et le débarquement en Normandie. Immanquablement, on pensera à de l'armement, des canonnades dont le cinéma a retranscrit toute l'intensité, de l'artillerie, grosse et lourde.
    Une personne qui sort la grosse artillerie, est considérée comme mettant tous les moyens en œuvre pour parvenir à ses fins : un argumentaire de poids non pas par la justesse de ses propositions mais par la lourdeur des images qu'ils véhiculent, des idées qui paraissent concerner directement l'auditoire alors qu'elles sont erronées ou fausses, l'utilisation de clichés, de légendes urbaines et un sens profond pour la rhétorique (une discipline qui a fait ses preuves dans toute l'histoire de la propagande). Schopenhauer préconise même, lorsque les arguments classiques ne suffisent plus, le recours à l'insulte.
    Un argument de poids peut également s'imposer par les coups (qui peuvent être bas, fourrés, mortels, prémédités, d'Etat, de fourchettes, de grisou et ainsi de suite...) Ce qui nous ramène à l'hématome qui définissait le mot bleu. Toutes les idées et définitions citées finissent donc par se rejoindre et se justifier les unes les autre dans un naturel et une logique imparable (ou presque).
  • Ensemble des bateaux et équipages effectuant des voyages commerciaux.
    Je voudrais faire remarquer qu'un bateau est à la fois une embarcation ou un bâtiment conçu pour naviguer mais aussi le synonyme de bobard, histoire à dormir debout, coups de bluff etc... Pour l'occasion, la marine étant constituée des bateaux et des personnels, vu qu'un bateau peut avoir le sens figuré qu'on vient de voir, par un syllogisme facile mais tentant, il est permis d'envisager que Marine et tous ses partisans sont des propagateurs d'idées préconçues dont le bien fondé et la véracité ne sont pas les caractéristiques essentielles.
  • Une marine est un genre de peinture figurative dont le sujet est la mer, elle peut donc représenter les flots, les rives et des scènes de navires dans des situations diverses selon les époques : parfois en haute mer, parfois entrant ou sortant d'un port.
  • Le Corps des Marines des États-Unis , également abrégé en US Marine Corps ou par le sigle USMC, est une des cinq branches des forces armées des États-Unis. Il s'agit surtout des fusiliers marins (infanterie initialement de l'U.S. Navy) de ce pays mais le corps a aussi ses aviateurs et ses marins.
    Ces deux dernières définitions ont été citées pour exemple et n'amènent pas de commentaires particuliers.
Définition de bleu marine :
  • Le bleu marine est une couleur, une nuance foncée du bleu. Certains confondent le bleu marine avec le noir, particulièrement pour les vêtements.
    Le noir est la couleur des objets qui n'émettent ni ne reflètent aucune part du spectre de lumière visible. Même si le noir est parfois décrit comme achromatique, ou sans teinte, il peut en pratique être considéré comme une couleur, comme dans les expressions « chat noir » ou « peinture noire ».
    Le noir est l'antithèse du blanc, couleur du deuil en occident, souvent symbole d’obscurité et d’impureté, il devient alors celui de la non manifestation et de la virginité primordiale.
    Le texte de ces deux paragraphes est suffisamment explicite pour ne pas en rajouter : bleu marine, dans le sens de noir, ce n'est pas très reluisant, c'est le moins que l'on puisse dire.
  • Le bleu marine est plus méditatif et représente une force tranquille. Mais certains bleus, comme ceux de la glace, sont réfrigérant et montrent une image d'absolu d'où l'amour ou la compassion sont trop absents.
    Même commentaire que ci-dessus, mais cette fois pour bleu marine.
Au départ, nous avions un slogan dont une proposition attirait l'attention : « la vague bleu Marine ». Son côté poétique, linguistique élaboré était inhabituel et nouveau (comparé aux discours tonitruants du père Jean-Marie, peuplés de coquecigrues anachroniques et reposant sur des ragots et des bruits de couloirs du type « dis moi ce que tu crains le plus et je vais t'en parler comme si ça allait réellement t'arriver ») Au Front National, même si l'oratrice est plus agréable à regarder que l'était son prédécesseur, qui franchement était terrifiant et rappelait d'autres individus à la voix de stentor, les thèmes sont restés les mêmes. Ils puisent dans un émotionnel irréfléchi toute la puissance dont ils ont besoin pour paraître convaincants. Or, mes braves gens, il ne faut jamais prendre ce qu'on nous dit pour des faits avérés et vérifiés. Le meilleur moyen de se faire une opinion juste et plus conforme avec une réalité observable et véritablement observée, est de mettre dans la balance tout ce que les autres en disent. Désormais, vous n'avez plus d'excuse : avec internet, vous avez accès à tout, même aux sottises. Si untel dit blanc, un autre dira noir ou gris ou bleu : écoutez tous les arguments sans aucune exception.
Je vais citer un exemple significatif : si des politiques peu scrupuleux vous parlent des musulmans en leur prêtant des intentions, des opinions ou des actions particulières (elles peuvent être choquantes) en illustrant leurs propos d'exemples précis, demandez-vous pourquoi, fort étrangement, les personnes directement concernées ne sont pas invitées à témoigner ouvertement, à s'expliquer ou simplement à rassurer. Pour la question des mosquées qui secoue le monde laïque apostolique et romain (une contraction de même type que l'UMPS) posez-vous cette question : est-ce la mosquée, l'islam, le musulman, l'inconnu (ou le méconnu, qui n'est guère mieux), le souvenir d'un passé qui remonte, la vieille rancœur qui ressurgit d'on ne sait où, ou autre chose qui effraie ? Et pourquoi faudrait-il que cela vous effraie ?
Les politiques comptent sur la bêtise des citoyens pour obtenir ce qu'ils veulent alors que moi, je me base avec confiance sur l'intelligence de tous les citoyens (sans exclure quiconque) pour que vous obteniez ce que la Constitution vous garantit : une république sociale et démocratique où chacun peut s'exprimer librement et agir dans l'intérêt de tous.
Pour conclure, il est des vagues bleu marine qui ressemblent à des marées noires : les oiseaux qui s'y frottent ne revolent jamais.

mardi 22 mars 2011

Fausse noblesse et vrais imposteurs.

Valéry Giscard d’Estaing, surnommé « VGE », né le 2 février 1926 à Coblence en Allemagne, est un homme d'État français.
Inspecteur des finances de profession, il participe à plusieurs gouvernements entre 1959 et 1974. Candidat des Républicains indépendants (RI) à l'élection présidentielle de 1974, il est élu de justesse 20e président de la République française, face au candidat de la gauche unie, François Mitterrand.
Durant son septennat, du 27 mai 1974 au 21 mai 1981, Valéry Giscard d'Estaing fait voter des réformes restées en mémoire telles que l'abaissement de la majorité civile à 18 ans, l'autorisation du divorce par consentement mutuel et de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), la création d'un secrétariat d'État à la condition féminine, la suppression de l'ORTF et des écoutes téléphoniques, le lancement du système monétaire européen (SME). Mais il est vite confronté aux difficultés économiques et aux divisions de sa majorité, entre le RPR gaulliste, dirigé par son ancien Premier ministre Jacques Chirac, et l'Union pour la démocratie française (UDF, centre-droit), dont il est le fondateur.
Alors qu'il part favori à l'élection présidentielle de 1981, il n'est pas réélu face au candidat du Parti socialiste, François Mitterrand, qui recueille 51,76 % des suffrages. Élu président du conseil régional d'Auvergne en 1986, Valéry Giscard d'Estaing est président de l'UDF de 1988 à 1996. Européen convaincu, il préside la Convention sur l'avenir de l'Europe qui aboutit au traité de Rome II. Battu aux élections régionales de 2004, il décide dès lors de siéger au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit.
Auteur de plusieurs essais et romans, Valéry Giscard d'Estaing est membre de l'Académie française depuis 2003.
La famille d'Estaing est l'une des familles nobles les plus considérables du Rouergue et d'Auvergne. Originaire d'Estaing, dans l'Aveyron où la châtellenie est attestée depuis le début du XIe siècle[1].
La maison d'Estaing s'est éteinte avec le décès de l'amiral Charles-Henri d'Estaing (en 1794), puis de sa demi-sœur Lucie Madeleine d'Estaing qui est morte en 1826 et qui laisse une descendance nombreuse de nos jours.
La généalogie de la famille d'Estaing ne fait état d'aucun lien de parenté avec la famille Giscard d'Estaing qui a repris son nom en 1922.
À la fin du XVIIIe, toutes les branches de la famille d'Estaing descendaient d'un seul ménage: Jean d'Estaing (°/1540-1621), seigneur de Val, avait épousé en 1580 Gilberte de la Rochefoucauld (1560-1623), dame de Ravel, ils eurent quatre fils :
  1. François II d'Estaing, qui fait la branche des comtes de Ravel pendant 3 générations jusqu'à François IV d'Estaing (Ravel 1693-Paris 1729), comte d'Estaing, qui meurt sans héritier, et dont hérite l'amiral d'Estaing ci-après ;
  2. Père Louis d'Estaing, grand aumônier de France;
  3. Jacques d'Estaing (+1657), seigneur de Terrisse, marié à Catherine du Bourg, dame de Saillant, dont sont issus, après 4 générations :
  • l'Amiral d'Estaing et sa demi-soeur
  • Lucie Madeleine d'Estaing (Paris 1743-Clermont-Ferrand 1826), vicomtesse de Ravel en Auvergne, demi-sœur bâtarde de l'amiral, maîtresse de Louis XV; mariée, elle a une nombreuse descendance, dont deux filles adultérines du roi Louis XV.
  1. L'Abbé Charles d'Estaing (ca1595-1661), seigneur de Cheylade, chevalier profès de Saint-Jean-de-Jérusalem. Il meurt en 1661 avec une réputation de débauché, en ayant fait deux testaments dans lesquels il reconnaît et dote une fille naturelle, mais aucun garçon. Cependant, la généalogie Giscard d'Estaing lui attribue la paternité d'un Joachim d'Estaing, sieur de Réquistat, bien qu'on ne possède aucun acte de naissance ou autre le concernant.
À la suite d'une requête, la famille Giscard a été autorisée en 1922 à ajouter à son patronyme celui de "d'Estaing". En effet :
Edmond Giscard (1894-1982) est un descendant :
  • à la 4e génération de Lucie Madeleine d'Estaing (Saint-Babel 1769-1844);
  • à la 9e génération de Joseph Destaing ( Jabrun 1648 - Jabrun 1711), fils de Joachim Destaing et de Suzanne Paulet, qui se disait noble, seigneur de Réquistat et de Boissière, sans avoir de lien de parenté connu avec Jean d'Estaing qui a racheté le château de Réquistat vers 1669 pour en doter sa fille Marie-Claire en 1772; Ce Joachim fut condamné pour cela comme usurpateur de la noblesse par jugement du 5 mai 1667. Il est l'ancêtre dont les Giscard d'Estaing ont relevé le nom.
La famille Giscard d'Estaing, d'ancienne bourgeoisie, porte ce nom depuis le décret pris en Conseil d'État du 17 juin 1922, qui a autorisé Edmond Giscard, son frère René Giscard et leurs descendants à ajouter le nom de d'Estaing à leur patronyme. Ce faisant, les Giscard prenaient le nom d'une lointaine aïeule en ligne féminine, Lucie-Madeleine Destaing (1769-1844).
Cette famille a donné au XXe siècle des administrateurs et des hommes politiques, en particulier un président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing.
Selon une tradition que ce dernier rapporte dans une conférence, sa famille serait issue de Robert Guiscard, fils de Tancrède de Hauteville dont descendraient également les Wishart of Pitarrow d'Écosse. Cette tradition ne repose sur rien.
(Source : idem)
Depuis 2005, la famille Giscard d'Estaing a acheté le château d'Estaing à Estaing.
Ayant acquis à la fois le nom, la demeure historique et l'idée d'une relation de sang avec l'ancienne famille noble, on pourrait croire que les deux familles, d'Estaing et Giscard, n'en font qu'une alors qu'il n'en est rien. Edmond Giscard d'Estaing se présentait, avec son frère René, comme « le représentant de la maison d'Estaing », ce que contestent les généalogistes puisque la famille des comtes d'Estaing a - de son côté - une nombreuse descendance légitime en ligne féminine. Cela est d'autant plus sensible que la question concerne un ancien président de la République française.
D'autre part, le château d'Estaing est un des monuments remarquables du département de l'Aveyron. Son achat par les Giscard d'Estaing a été réalisé après une période de cinq ans durant laquelle la commune en a été propriétaire. Le conseil municipal du petit bourg était prêt à aider les deux frères et la quasi-totalité des habitants du bourg se rangeait derrière le conseil. C'est ainsi que le château fut vendu deux fois - en 2000 et en 2005 – sans appel d'offre, sans publicité et en écartant un autre client sérieux qui se présentait. Une pléiade de journaux internationaux a exprimé son étonnement, voire sa réprobation. Le Monde titrait : « Après le nom, le château ». The Sunday Times : « The natives are revolting at Château Giscard ». Le Figaro notait : « (...) dans dix ans il aura des subventions et un jour les visiteurs contempleront le cèdre où il avait l'habitude de s'entretenir avec Sésostris II ». Et la Neue Zürcher Zeitung a démonté une combinaison qui visait probablement à transférer le bien à la famille Giscard sans surenchère inopportune : les sœurs de St. Joseph, qui possédaient le château depuis 1834, ont déclaré en ce sens au magazine people Point de vue avoir préféré vendre à la commune, parce que cela « ne leur plaisait pas » de vendre à la famille Giscard d'Estaing. Une communauté religieuse est tenue de vendre ses biens âprement puisque le surplus gagné profite aux œuvres ; seule exception : la vente à une autre communauté religieuse ou à la municipalité doit se faire à prix d'ami. Au moment des deux ventes, les Aveyronnais, à l'exception d'une poignée, se sont déclarés pour la famille Giscard, craignant surtout que le château ne tombe entre les mains d'un étranger. Quant à la communauté religieuse, elle est consciente d'avoir vendu sous le prix du marché mais « de bonne foi », c'est-à-dire sans savoir que la commune agissait en intermédiaire. À noter qu'Olivier Giscard d'Estaing a été maire de cette commune de 1965 à 1977.
La fausse noblesse.
La fausse noblesse représente l'ensemble des personnes dont le nom donne ou veut donner, sciemment ou non, et sans aucune justification historique, l'apparence de l'appartenance à la noblesse reconnue.
Définition et catégories
Il convient de distinguer la fausse noblesse par :
  • Le rôle social de tel ou tel individu qui veut se faire passer pour noble d'apparence quand un autre individu ne prétend à rien et se contente de porter un nom d'apparence noble.
  • Le port, en France, par des Français non nobles, de titres de noblesse étrangers authentiques mais non reçus régulièrement en France, c'est-à-dire non reconnus[1] ;
  • L'adhésion à des organes collectifs ou association regroupant, outre une minorité de personnes d'ascendance noble, une majorité d'autres qui ne peuvent remplir les conditions pour adhérer à d'autres associations telles que l'Association d'entraide de la noblesse française).
  • Le cas de la « noblesse inachevée » est très particulier et propre à la France d'Ancien Régime. Puisque certaines charges étaient anoblissantes en une ou plusieurs générations, mais après un certain temps passé dans la charge ou après un certain âge, la Révolution française est venue couper l'herbe sous le pied à ces familles en voie de devenir nobles. Certaines ont tout de même été anoblies régulièrement au XIXe siècle. Pour les autres, fort majoritaires, il serait abusif de les confondre avec celles de la fausse noblesse, stricto sensu, car elles ne portent pas de titre ni ne prétendent être nobles. Elles sont souvent d'apparence noble par le port d'une particule. Des familles de la noblesse inachevée se sont même regroupées en une association de la loi de 1901. Néanmoins, leur accession à la noblesse n'ayant jamais été validée, elle restent classées comme fausse noblesse.
Titres irréguliers dits de courtoisie.
Sous l'Ancien Régime, la pratique de l'attribution d'un titre de courtoisie à des personnes appartenant à la noblesse française était devenue courante. Hormis le titre de duc, l'usage de tous les autres restait plutôt assez souple. Beaucoup de simples seigneurs et d'authentiques barons d'avant 1789 devinrent en exil, des comtes et des marquis d'émigration[2].
Avant 1789.
Sous l'Ancien Régime, il y a fausse noblesse quand la justice ou le fisc refusent de reconnaître à un individu ou à une famille l'appartenance au Deuxième Ordre. La motivation pouvait être de pure vanité, mais elle était essentiellement d’ordre fiscal, les nobles étant exemptés de la Taille, en contrepartie du fait qu'ils occupent des emplois, le plus souvent militaires, qui ne sont pas lucratifs, mais onéreux. Des recherches de noblesse sont faites épisodiquement à la demande du roi par les intendants des finances, pour vérifier que ceux qui se prévalent de leur appartenance à la noblesse ont cette qualité et vivent toujours noblement, c'est-à-dire avec un patrimoine qui leur permet de ne pas exercer une profession dérogeante (artisan, marchand, négociant, banquier, ou domestique) et de continuer à avoir les moyens de servir le roi. C'est donc à tort que l'on pense que la noblesse se conserve uniquement sur preuve de filiation. Si les conditions restaient réunies (attestation de la noblesse sur quatre générations), un jugement de maintenue dans la noblesse était rendu ; dans le cas inverse, une condamnation pour dérogeance ou usurpation de la noblesse.
Après 1875,
Après l'institution de la IIIe République, et la suppression du Conseil du Sceau et des titres, la fausse noblesse en France devient un phénomène de pure vanité pour ce qui concerne ceux qui veulent être considérés d'ascendance noble ; d'ailleurs, ils s'affublent souvent d'un titre pour asseoir cette prétention. On compte parmi ceux-là les premiers faux nobles de chaque lignée mais aussi leurs descendants issus :
  • De snobs. Il en est ainsi de ces familles qui obtiennent de la justice d'ajouter une particule et un nom de terre à leur patronyme pour, avec le temps, ne se faire connaître, socialement, que sous ce nom de terre. Certains individus se passent même d'obtenir l'aval de la justice. Ils utilisent la législation sur le pseudonyme (avec ou sans acte de notoriété délivré par un tribunal d'instance) ou celle sur le nom d'usage.
  • D'adoptés qui accolent le nom d’apparence noble de leur parent adoptif à leur nom de naissance. Ils ont alors la possibilité de se faire connaître sous le nom double ou sous l’un des deux ou, si cela devient trop long, sous une combinaison des deux noms allant vers le plus simple.
  • De descendants d'une branche non noble dans une famille dont une autre branche, éteinte, a été noble. La branche non noble prétendrait alors « relever » cette noblesse de son propre chef ou après pseudo-validation par une autorité supérieure qui n'a, en fait, pas le droit d'autoriser un tel « anoblissement » ou une telle « relève ».
  • De descendants d'une femme célibataire, qui portait un nom noble ou d'apparence noble. La noblesse ne peut se transmettre qu'en ligne agnatique, c'est-à-dire par les mâles. Le fait que le patronyme soit issu d'une femme implique, ipso facto, fausse noblesse de sa descendance qui porte toujours son nom (sauf dans quelques très rares exceptions)[3].
  • D'enfants illégitimes (on disait autrefois des bâtards) de pères portant un nom noble ou un nom d'apparence noble, pères qui reconnaissent lesdits enfants illégitimes et inaugurent ainsi une lignée de faux nobles (sauf si ceux-ci, en plus d'être reconnus, furent légitimés).
  • De personnes prétendant descendre légitimement de nobles ayant dérogé.
  • De simples escrocs qui doivent paraître d'ascendance noble pour conclure une affaire ou un contrat où ils savent (ou pensent) que cela est utile au succès de leur entreprise.
  • D'ailleurs, de nombreux faux nobles cumulent les motivations et appartiennent à plusieurs des catégories énoncées ci-dessus.
Ceux qui ne prétendent pas à la noblesse peuvent néanmoins être perçus comme tels par les tiers parce qu'ils cumuleraient plusieurs caractères habituellement attribués à tort aux seuls nobles : particule, armoiries, chevalière, mode de vie.
Depuis la loi du 4 mars 2002.
En France, depuis la loi du 4 mars 2002, entrée en vigueur le 1er janvier 2005, la transmission du nom de famille intègre une nouvelle possibilité d'acquérir un nom d'apparence noble. Des parents peuvent, en effet, transmettre le nom de la mère.
Cette loi permet d'éviter l'extinction de noms illustres ou anciens, nobles ou non. Les XIXe et XXe siècles auront vu la disparition de noms célèbres. Son application peut aboutir à la transmission de préférence le nom de la mère s'il paraît plus joli ou plus prestigieux, soit seul, soit ajouté au nom du père, ce qui risque de provoquer l'apparition d'un nombre considérable de nouveaux noms à particule ou composés. Pour les enfants nés avant la loi et âgés de moins de 13 ans, les parents pouvaient, jusqu'en juin 2006, demander que soit ajouté le nom qui n'avait pas été transmis.
Qui n'est pas noble ? qui porte un titre de noblesse non authentique ?[modifier]
Pour savoir si une personne descend d'une personne noble à l'époque où le principe de noblesse était reconnu, la consultation d'un ouvrage répertoriant les noms des familles reconnues nobles en France (comme l'annuaire de Régis Valette) ne suffit pas. En effet, seule la filiation masculine et légitime transmet la noblesse (sauf dans quelques très rares exceptions avant 1789) [4].
Presque tous les porteurs des noms répertoriés dans les listes de fausse noblesse peuvent être considérés comme n'étant pas nobles (il y eut cependant plusieurs additifs et corrections[5]).
Hors de France.
Au Royaume-Uni, fréquentes sont les ventes de seigneuries féodales qui confèrent le titre de Lord of the Manor, titre qui représente une dignité territoriale et non un titre de noblesse.
En Italie, l'usage non-noble de la particule est fréquent, mais peut induire en erreur hors d'Italie.
En Belgique, les noms à particules multiples, tant en néerlandais qu'en français, ne sont pas toujours signe de l'appartenance à la noblesse du royaume, toujours vivante et réglementée (voir l'ANRB, Association de la noblesse du royaume de Belgique).
Référence :
  1. Par exemple, l'écrivain mystique Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, qui fut gratifié, en 1880, du titre papal de marquis d'Alveydre.
  2. Ghislain de Diesbach, Histoire de l'émigration 1789-1814, coll. Tempus, Poche, Presses Universitaires du Mirail, 2007.
  3. Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842), Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Paris, 1816.
  4. référence, « NOBLESSE UTÉRINE, ou par le ventre de la mère, ou féminine, ou coutumière, est celle que l'enfant tient seulement de la mère, lorsqu'il est né d'une mère noble et d'un père roturier. » Voir page de discussion.
  5. Néanmoins, il convient aussi de considérer que le classement de P.-M. Dioudonnat répertorie aussi (avec des corrections, il est vrai), en tant que noblesse d'apparence, les noms de familles d'authentique noblesse étrangère qui se sont installées en France une fois la noblesse abolie (depuis la IIIe République); ainsi, de nombreux riourikides, d'une noblesse immémoriale remontant aux antiques jarls du Jutland danois, retrouvent, par cette classification discutable, leurs noms accolés à ceux de faux nobles. Cette question n'est donc pas close et mériterait un plus large débat et un classement plus consensuel. Exemple, des Russes blancs d'extraction noble : ces personnes, juridiquement nobles dans un État tenu alors pour seul légitime par la République française (s'agissant d'un partenaire commercial et d'un allié militaire), ont bénéficié du statut de réfugiés à leur entrée en France, statut qui mentionnait alors leur nationalité d'origine en faisant référence au gouvernement renversé de leur pays. Reçus plus tard citoyens d'une République ne reconnaissant pas la noblesse, ils se situent donc, en fait, au même niveau que les descendants des familles de la noblesse française, qui n'en sont pas plus reconnus nobles dans leur pays d'origine. Justifiant des mêmes prétentions nobiliaires que ceux-là, ne se présentant ni ne se considérant comme membres de l'aristocratie française d'extraction, ces descendants de familles nobles de l'Empire russe (dont la grande majorité ne porte ni particule ni chevalières) ne devraient pas voir leurs noms cités dans un annuaire de la fausse noblesse, puisque ne relevant pas des conditions justifiant une telle appellation. Bien entendu, ces familles ne peuvent intégrer l'ANF, s'agissant de familles descendantes de nobles étrangers.
(Sources de ces différents articles :

mercredi 9 mars 2011

Le gouvernement français au 1er Mars 2011.

« Les députés européens ont ignoré les appels à l’austérité consécutifs à la crise et se sont alloués une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants.
Ils ont une rémunération mensuelle de 7 956,87 euros et bénéficient, en plus de défraiements colossaux, d’une enveloppe mensuelle de 19 709 euros pour rémunérer leurs assistants. C’est cette enveloppe qu’ils viennent d’augmenter à 21 209 euros. » (source : www.fn42.fr)
J'avais commencé une compilation des meilleures (*) phrases de nos ministres mais un remaniement surprise a compromis ce projet. J'ai donc remanié mon texte de manière à le faire correspondre avec la composition du nouveau gouvernement. Des personnalités, qui ont siégé au gouvernement et qui en ont été écartées depuis à cause de leurs propos ou actions jugées non conformes, ne seront donc pas présentes dans ce pot-pourri (c'est le cas de le dire).
(*) meilleur, dans ce cas, n'est pas le superlatif de bien : il peut également être celui de mal comme dans l'expression populaire « Tu connais la meilleure de l'année... ». En général, cette meilleure-là, on aurait préféré s'en passer !
Vous trouverez ci-dessous soient les phrases les plus significatives des membres du gouvernement, soient les faits marquants qui ont soulevé quelques bruits, ce que certains journalistes appellent des « casseroles ». Je n'ai apporté de commentaires personnels nulle part (n'en cherchez donc pas) ce qui ne signifie pas qu'il n'y ait rien à en dire, loin de là.
Nicolas Sarkozy, Président de la République. (Egalement connu sous le sobriquet suivant : Nicolaon Zéro, Empereur de 23% des français).
  • « Tous peuvent dire non, personne peut dire oui. Celui qui a le plus petit pouvoir peut empêcher de faire une petite chose, mais celui qui a le plus grand pouvoir ne peut pas permettre de faire une petite chose. Le pouvoir de dire non, en fait, n’existe p… existe et le pouvoir de dire oui non, parce que chaque pouvoir équilibre l’autre dans un mouvement de paralysie quasi générale. »
  • « Au nom de quoi est-ce contraire à la constitution qu’un individu qui revient pour la dixième fois devant le même tribunal pour le même délit, soit condamné non pas pour ce qu’il a fait la dixième fois, mais par le fait qu’il a fait quelque chose la dixième fois et que ça fait dix fois qu’il se moque de la société. »
  • « La France n’a pas vocation à être repliée sur elle-même car la claustrophobie et la consanguinité sont les vecteurs du déclin national. »
François Fillon, Premier ministre.
  • « Quand j’ai appris que Xavier Bertrand appartenait à la Franc-Maçonnerie, je ne me suis pas étonné de le découvrir maçon ; mais franc, ça m’en bouche un coin. »
  • « Avant la crise, la France avait besoin d’être réformée. Avec la crise, la France a besoin d’être transformée. »
  • « Il y a deux ans j'étais inexistant, il y a six mois j'étais sur le point de démissionner et aujourd'hui je suis présidentiable. »
  • « Entre les sociaux démocrates et les nostalgiques du socialisme dirigiste, entre les partisans du nucléaire et ses adversaires, entre les admirateurs de Blum et ceux de Che Guevara, cherchez la cohérence. »
  • « Dire la vérité, c'est dire qu'on ne peut pas avoir le meilleur système de santé au monde, l'école et l'université gratuites pour tout le monde, la retraite pour tous, des allocations pour ceux qui sont dans le besoin, sans réformer et sans se retrousser les manches. »
  • « Je ne confesse qu'un seul échec : nous n'avons pas réussi à mettre en mouvement le Parti socialiste. »
  • « Ceux qui confondent le prix de la tonne de carbone avec un baromètre des relations entre le Président et le Premier ministre vont en être pour leurs frais. »
  • « Les remaniements n'arrivent jamais quand la presse les attend et les commente. »
  • « Il faut que le PS choisisse une ligne politique, qu'il s'y tienne, et que puisse s'engager un débat dans le pays, qu'on puisse avoir face à nous un vrai leader au lieu de cinq ou six interlocuteurs à la fois. »
  • « Aucun commentaire à faire à ce sujet, le gouvernement décide des fonctions des hauts-fonctionnaires et ne rend pas de comptes sur ces questions. »
Alain Juppé, Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes.
  • « A part les œufs brouillés, je ne sais rien faire. »
  • « Eh oui! il faut presque un siècle pour faire un arbre centenaire. »
  • « En fait, les députés ne veulent surtout pas qu'on leur parle des problèmes. Le seul truc qui les fait bouger, c'est leur réélection. Alors je leur dis: «Allez, on va gagner!». »
  • « La conscience du problème du vieillissement s'accentue à chacun de mes anniversaires. »
  • « Un Premier Ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche! »
Gérard Longuet, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants.
  • « Ou on sort de l'euro ou on sort des 35 heures, mais on ne peut pas avoir les deux. »
  • « Qu'il y ait un lien entre homosexualité et pédophilie, ça peut arriver. Notamment dans des écoles catholiques, on a pu voir ça. »
  • A la question de savoir pourquoi M. Boutih ne correspondait pas, à ses yeux, au poste, il a répondu : "Parce qu'il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l'accueil de tous nos compatriotes. Si vous voulez, les vieux Bretons et les vieux Lorrains – qui sont d'ailleurs en général italiens ou marocains – doivent faire l'effort sur eux-mêmes de s'ouvrir à l'extérieur." "Si vous mettez quelqu'un de symbolique, extérieur, vous risquez de rater l'opération", a insisté M. Longuet.
  • Note : Malek Boutih, de son nom complet Abdelmalek Boutih, né le 20 octobre 1964 à Levallois-Perret, est un homme politique français qui a été à la tête de « SOS Racisme » et pressenti pour diriger la Halde (voir tout en bas, à Jeannette Bougrab)
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.
  • « L’écologie ce n’est pas ennuyeux, ce n’est pas une punition. »
  • « Il y a un concours de lâcheté et d'inélégance entre Jean-François Copé, qui essaie de détourner l'attention pour masquer ses propres difficultés au sein du groupe, et Jean-Louis Borloo, qui se contente d'assurer le minimum ».
Michel Mercier, Garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
  • Michel Mercier et sa majorité au conseil général du Rhône font des économies sur la sécurité de la vie humaine.
  • On se demande ce que la majorité a fait des considérables augmentations d'impôts effectuées il y a quelques années lorsque l'on sait qu'il y a cent pompiers de moins qu'il y a vingt ans dans le Rhône alors que la population a augmenté. On se demande aussi pourquoi des vieillards et des personnes en détresse sont mises en danger pour des raisons d'économies alors que des millions sont engloutis au musée du confluent.
  • Voilà une sanction dans l'affaire Laëtitia, qui a mis le feu aux poudres entre Nicolas Sarkozy et les magistrats, notamment : le ministre de la justice a démis jeudi 17 février un directeur de la pénitentiaire, à la suite de rapports d'enquête administratives sur le suivi de Tony Meilhon, suspect du meurtre de Laëtitia Perrais. Il sera réaffecté dans un autre service, peut-être à l'Inspection des services pénitentiaires, selon des sources syndicales.
  • "Michel Mercier constate que, dans la situation créée par la publication du rapport et eu égard aux informations que révèle celui-ci, le directeur interrégional de des services pénitentiaires de Rennes n'est plus en mesure d'exercer son autorité dans des conditions compatibles avec l'intérêt du service", lit-on dans un communiqué du ministère. "Il prévoit donc de mettre fin à ses fonctions après que l'intéressé, comme l'exige le droit, aura été mis en mesure de présenter ses éventuelles observations", ajoute-t-il.
  • "L'émotion des Français est grande, il est normal que le président de la République s'interroge. Si les enquêtes qui sont en cours dans les différentes inspections qui ont été saisies révèlent des faits constitutifs de fautes individuelles, il sera normal de saisir les instances disciplinaires." (source : le monde)
Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration.
  • « Je veux bien qu'on fasse un remaniement, mais on manque de stock. »
Christine Lagarde, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.
  • « Entre l'égalité de tous sur la ligne de départ et les performances de chacun à l'arrivée, le travail fait de l'individu le seul responsable de son propre parcours. »
  • « Pour faire face à la hausse du prix du pétrole, je conseille aux Français de faire du vélo. »
  • « Travaillez plus, vous multiplierez l'emploi; dépensez plus, vous participerez à la croissance; gagnez plus, vous augmenterez le pouvoir d'achat! »
  • « Je me retrouve avec la journée des droits de l'homme sur les bras et Khadafi sur le tarmac. »
Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé.
  • « Ce n'est pas avec son modem qu'il a réussi à se reconnecter avec les Français. » (A propos de François Bayrou)
  • « Le Parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner. »
Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.
  • « Le chef de l'Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C'est la preuve de la qualité de leurs relations. »
  • « Une touche de rose, vert, rouge: c'est le retour de la gouache plurielle. »
François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement.
  • « Nous sauverons l'euro. C'est un outil qui ne sera pas pris en otage par la spéculation. »
  • « Je n'ai pas de revanche à prendre mais je ne suis pas un héritier »
  • « La planète, le monde et l'économie en particulier, c'est pas celui des bisounours ! »
Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
  • « Une société qui n'aime pas ses enseignants est une société qui n'a pas compris le défi de la mondialisation de demain. »
  • « Quand j'étais petite, je voulais être psychiatre ou actrice. Je fais un peu les deux. »
Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire.
  • «Développer l’enseignement de l’arabe en France est une très bonne chose».
  • «Cela ne me pose aucun problème si le premier ministre et le président le veulent. […] Nous sommes dans une équipe et c'est au patron de décider pour ne pas tomber dans la démagogie.» (source : JDD)
  • Bruno Le Maire ministre de... Ministre de quoi déjà ? Pas du sens de l'histoire en tout cas ! 3 jours avant la chute du tyran, il déclarait benoîtement : « Le président Ben Ali est quelqu’un qui est souvent mal jugé mais il a fait beaucoup de choses.»
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication.
  • « Quand on m'appelle monsieur le ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi ! »
  • « Si je ne devais recevoir que des parangons de vertu, j'aurais beaucoup de temps libre. »
  • « Quand on doit faire les choses, la bonne date, c'est toujours maintenant. »
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale.
  • « La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande. »
  • « Le bobsleigh, c'est comme l'amour: on hésite au début, on trouve cela très bien pendant et on regrette que cela soit déjà terminé après. »
  • « Il faut garer les voitures à l'ombre et manger des glaces » (ses conseils aux personnes qui se plaignaient de la canicule)
  • « Jacques Chirac est sourd comme un pot, je peux le dire, il ne m'entendra pas » (déclaration au JT, malheureusement pour Roselyne, le JT était accessible aux sourds et aux malentendants)
  • « Zut j'ai oublié mon maillot de bain » (en se rendant dans le Var pour des inondations)
  • « Il est conseillé de manger 5 fruits et légumes par jour, sauf pour les antillais qui devront se contenter de deux bananes par semaines. » (déclaration officielle suite au scandale des pesticides en Guadeloupe et en Martinique)
  • "Dans les vestiaires, nous n'avions qu'un mot : énorme !"
Maurice Leroy, ministre de la Ville.
  • Maurice Leroy est un député “Nouveau Centre”. Enfin, député, mais aussi président de conseil général …etc Le petit notable cumulard de province comme la politique nous en offre hélas tant de spécimens. “Nouveau Centre”, cela veut dire à la fois “de droite”, mais aussi “traître”. Puisqu’il a laissé tomber Bayrou pour filer à la distribution de soupe sarkozyste. Et donc, “Nouveau centre” ça veut aussi dire “Ex-Modem”, c’est-à-dire un peu naïf, et/ou doté d’une ambition très surfaite. On peut même ajouter qu’il y a 20 ans, il était au parti communiste. La cohérence parfaite.
  • Si on en croit Leroy, Woerth serait la victime innocente d’un complot ourdi par ces malfaisants du parti “socialiste”, qui ne chercheraient en fait qu’à l’empêcher de mettre en œuvre la réforme des retraites.
  • Il faut arrêter ces calomnies incessantes, cette canonnière du Yang-Tse Kiang en permanence” (ça, c’est son collègue Hervé Morin, qui s’y connaît ‘achement en armement, qui lui a soufflé)”.
  • Chaque jour on sort une boule puante”
  • Cette campagne incessante qui crée un climat nauséabond et délétère, il faut bien le dire et je tiens à le dénoncer, ça ne rapporte pas une voix au parti socialiste, la seule gagnante c’est celle qu’on n’entend pas, c’est Marine Le Pen et l’abstentionnisme”.
  • Les gens en ont marre de ce climat, et encore une fois, ça ne fait pas progresser le parti socialiste”. (source : http://www.superno.com/blog/2010/06/la-politique-cest-simple-comme-maurice-leroy/comment-page-1/ )
  • « DSK ne sera candidat (aux élections de 2012) qu'en cas de scénario catastrophe. »
Chantal Jouanno, ministre des Sports.
  • « Certains ont dit que j'étais ceinture noire de karaté et ceinture blanche en politique. »
  • « L'éolien, c'est 4.000, 4.500 mats supplémentaires en France, ce n'est pas dramatique. »
Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.
  • « Je propose que l'Assemblée soit plus efficace, qu'elle puisse mieux contrôler le gouvernement, et qu'elle puisse aussi être plus lisible pour les citoyens »
Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique.
  • "En supprimant ou en restreignant fortement les principaux dispositifs de régularisation, Nicolas Sarkozy se prive des outils permettant une régularisation au fil de l'eau et évitant ainsi les régularisations de masse. En d'autres termes, Nicolas Sarkozy fabrique des sans-papiers, lui qui prétend lutter contre l'immigration clandestine !"
  • A propos du partage en "trois tiers" du bénéfice des entreprises (Les Echos du 9 4 2009) : "Il ne faut pas avoir de vision notarial de ce qu'a dit le président de la République". Mais alors, à qui affecter le quatrième tiers ? (source : le Canard enchaîné)
  • « Il n'y a que des élites tordues pour parler de délation. Il faut être tordu pour sortir ce langage de Seconde Guerre mondiale. Le peuple, lui, comprend bien qu'il y a des victimes et des bourreaux. »
  • « On va chercher des instruments qui nous permettent d'avoir un thermomètre de la diversité. »
  • « Avec ma fille, nous faisons un safari pour voir des gros éléphants...pas ceux du PS ! »
  • « Le racisme ordinaire est-il plus chic lorsqu'il émane d'une bouche auto-proclamée "humoriste de gauche" ? »
  • (A propos de François Hollande) « Il a autant de chances de devenir président de la République que moi d'entraîner une équipe de majorettes ! »
  • « Le débat sur l'identité nationale est un talisman pour quiconque a des ambitions présidentielles. Je ne serai pas candidat en 2017, à l'inverse Jean-François Copé... comme le prouve son intérêt pour ces questions. »
  • « Il faut avoir beaucoup de bienveillance envers Mme Aubry. En ce moment, ce qu'elle dit n'intéresse quasiment personne, même pas dans son parti, même pas à gauche. »
  • « Remettre dans le jeu républicain les électeurs du FN est un objectif que doivent s'assigner tous les partis républicains. Il faut rassurer nos concitoyens et leur dire ce qu'est notre politique migratoire et l'assumer ! »
  • « L'ambiguïté du PS est de vouloir une chose et son contraire : vouloir la maîtrise des flux migratoires et de ne pas vouloir l'assumer en faisant des risettes aux associations (...). Le PS est incohérent. Il est déchiré entre celles et ceux qui assument le fait qu'il faut réguler les flux migratoires. Il y en a d'autres qui refusent cette ligne ou qui ne veulent pas l'assumer. »
  • « Ségolène Royal a réalisé un joli score dans sa région. Elle a su trouver les mots pour comme d'habitude dépasser le cadre de Poitou-Charentes et s'adresser à la France. »
Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération.
  • Commentaires de monsieur Henri de RAINCOURT aux questions posées par Public Sénat sur le montant de sa retraite de parlementaire : « je n’en sais rien parce que je ne suis pas au taquet »
  • « Je n’ai pas le nombre d’années nécessaires pour percevoir la retraite globale de parlementaire »
  • « On est en train de tirer une pelote, faut quand même faire attention »
Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales.
  • « Dans le domaine de l'air, onze ans, c'est long, explique-t-il, Lorsque nous avons fait la première loi en 1996, nos connaissances étaient lacunaires et nous n'avions que peu de moyens. On a fait beaucoup de progrès depuis et, si certains polluants ont fortement diminué, d'autres sont apparus. »
Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes.
  • « Il n'a pas fallu 35 heures à Martine Aubry pour virer sa cuti sur Georges Frêche. »
Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle.
  • "Je suis sarkozyste jusqu'au bout des globules"
  • « Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers. »
  • « Clemenceau a le droit de dire ce qu’il souhaite (…) c’est son analyse, pas la mienne. » (Nadine Morano était interrogée sur une phrase de Clemenceau, selon laquelle créer une commission sert à enterrer un problème, sur RTL. Le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une commission sur l’identité nationale.)
Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer.
  • « [A propos de Marie-Luce Penchard] J’ai entendu des conneries en politique, mais à ce point, jamais. » (François Fillon)
  • « j’aurais pu aller me « planquer » sur une liste en France , mais j'ai préféré venir me battre en Guadeloupe. J'ai payé pour Jégo et sa gestion de la crise en février 2009. Les Guadeloupéens ont eu l'impression d'être abandonnés lors de la gestion de cette crise. Ça a laissé des traces. Mais ils commencent à comprendre ce que sont réellement mes rapports avec ma mère : le bilan de 2004 n'est pas le mien »
Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce extérieur.
  • « Goasguen, Debrée ! Ce sont des incendiaires sur un champ de ruines. Ce qu'ils veulent, c'est continuer de perdre, au mépris du peuple de droite. Je les ai vus dimanche soir, ils avaient l'air contents. Pas d'arrondissements perdus, ils sont satisfaits. Ils gardent leur poste, leur voiture de fonction, leurs avantages ! »
  • Dans un débat sur l'Otan, Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) s'est permis de lancer une pique à Pierre Lellouche (UMP): « Vous êtes vraiment aligné sur les points de vue de la CIA... » L'interessé ne s'est pas fait prier pour lui répondre: « Je suis peut-être CIA mais vous, vous êtes un pauvre type, Mélenchon ! On serait au XIXe siècle, je vous provoquerais en duel et je vous flinguerais. Malheureusement, je ne peux pas... »
Nora Berra, secrétaire d’Etat auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé.
  • Le Mediator, un traitement contre le diabète retiré du marché l'an dernier, aurait provoqué la mort d'au moins 500 personnes depuis 1976 en France, selon une étude présentée mardi, et sa dangerosité était connue depuis plusieurs années. "Il faudra voir la relation d'imputabilité entre le médicament et ses effets", a dit Nora Berra, ajoutant qu'il faudrait "un gros travail de compilation de données et d'expertise" pour le vérifier.
  • "Elle conforte les laboratoires", estime le député de Haute-Garonne, spécialiste des questions de santé, qui rappelle que Nora Berra, qui est chargée de la Santé depuis le remaniement gouvernemental intervenu dimanche dernier, a travaillé pour trois laboratoires entre 1999 et 2009.
  • "Je conseille au Premier ministre de lui demander de démissionner. Autrement le Premier ministre verrait son gouvernement de nouveau empêtré dans une affaire de conflit d'intérêts", dit Gérard Bapt.
  • "Chaque pas que fera cette secrétaire d'Etat, on aura en tête qu'elle sort de cette industrie" pharmaceutique."
  • Nora Berra a travaillé entre 1999 et 2001 pour Boehringer Ingelheim, de 2001 à 2006 pour Bristol-Myers Squibb (BMS) et de 2006 à 2009 chez Sanofi Pasteur.
  • L'entourage de la secrétaire d'Etat a dû dès lundi repousser des accusations de conflit d'intérêts, venues du Parti communiste et de l'association de lutte contre le sida Act Up.
  • "Ce sont ses activités de médecin qui l'ont poussée à avoir ce double parcours. Il n'y a aucune proximité particulière en ce qui la concerne avec des laboratoires", a dit lundi l'entourage de Nora Berra.
  • Débat sur l'islam: Nora Berra répond à Anne Sinclair. La secrétaire d'Etat chargée de la Santé, Nora Berra répond mercredi à Anne Sinclair, épouse de Dominique Strauss-Kahn, qui avait éreinté le débat, voulu par Nicolas Sarkozy, sur la place de l'islam, en estimant que son propos traduisait "de la lâcheté et du cynisme".
  • Dans un billet, intitulé "pourquoi Anne Sinclair se trompe" posté sur son blog, Mme Berra estime que l'ex-journaliste, qu'elle qualifie de "porte-parole officielle de Dominique Strauss-Kahn", retrouve "là le bon vieux réflexe socialiste qui consiste à penser que certains sujets ne doivent surtout pas être évoqués, car trop sensibles, trop risqués".
  • "Au fond, cela traduit deux choses: de la lâcheté et du cynisme. De la lâcheté car il est toujours plus facile de taire un sujet que de le prendre à bras le corps. Du cynisme car cela découle d'une vision très pessimiste des choses, selon laquelle il est des sujets qui doivent rester dans l'ombre, qui doivent être refoulés, comme des secrets de famille", poursuit la secrétaire d'Etat.
  • Dans un billet intitulé "Jouer avec le feu" posté sur son blog, Mme Sinclair avait jugé que le débat sur la place de l'islam en France contribuait à faire progresser le FN.
  • Pour Mme Berra, l'expression "jouer avec le feu" est "pleine de condescendance", car explique-t-elle, cela "sous-entend qu'il est certains sujets dont on ne peut débattre, ou pire, qu'il est certaines personnes avec lesquelles on ne peut débattre car incapables de s'exprimer autrement que par l'outrance ou la violence ?".
  • "Au contraire, plaide la secrétaire d'Etat, je crois que le débat sur la pratique de l'islam en France doit avoir lieu. Et le Président de la République a eu raison d'ouvrir ce débat". (source : AFP)
Benoist Apparu, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement.
  • « un petit soldat loyal : Benoist Apparu est relativement actif à l’Assemblée du fait de ses participations aux débats sur les lois de finance et de son statut de rapporteur pour avis de sa Commission sur les lois “Libertés et responsabilités des universités” puis de “Modernisation des institutions de la Vème République”. En revanche, il ne s’est illustré sur Hadopi que par l’invective permanente et le vote aligné, et comme on l’entend dans les couloirs de l’Assemblée : Godillot un jour, godillot toujours! » (pour la source et approfondir : http://www.deputesgodillots.info/depute-benoist-apparu.html )
  • « Aujourd'hui on se pose la question de l'Islam des caves et des prières dans la rue, a noté Benoist Apparu, avant de donner clairement son avis sur ce sujet délicat : il faut faciliter la construction de mosquées dans notre pays, quitte s'il le faut à ce que l'Etat y participe. Même si c'est contraire à loi de 1905, dont il faudra faire un aménagement. [...] On ne peut pas d'un côté dénoncer l'Islam des caves et des rues, et ne pas en tirer les conséquences. Se contenter de dénoncer, ça c'est ce que fait le Front National. Nous, on doit apporter des réponses ». Le secrétaire d'Etat au logement précise qu'il fera « des propositions le 2 avril ».
Georges Tron, secrétaire d’Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, chargé de la fonction publique.
  • « Il n'y a pas de raison de baisser le salaire des ministres en France puisque le salaire des fonctionnaires ne baisse pas »
  • " Pour moi les choses sont très simples. Il faut que Dominique de Villepin participe au travail de la majorité, qu'il nous apporte quelque chose de plus dans la majorité. S'il franchit la ligne qui consiste à ne plus être dans la majorité, je pense qu'il perdra une grande partie de ses amis."
  • La belle-soeur de Georges Tron en contrat aidé à la mairie de Draveil. La belle-soeur du secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron bénéficie d'un contrat subventionné dédié "aux personnes en grande difficulté" à Draveil (Essonne), ville dont il est maire, a indiqué mercredi sa directrice de cabinet, confirmant des informations de Rue89.
  • Le site a révélé que la belle-soeur par alliance de M. Tron, âgée de 51 ans et mère de trois enfants, travaille au secrétariat général de la mairie depuis deux ans dans le cadre d'un Contrat à durée déterminée d'accompagnement à l'emploi (CAE) qui s'achève le 31 mars. Ce type de contrat est réservé selon l'Etat aux personnes "qui rencontrent des difficultés sociales et professionnelles particulières d'accès à l'emploi".
  • Pour Valérie Ragot, directrice de cabinet de M. Tron à la mairie de Draveil, "les choses étaient claires dès le départ", la belle-soeur entrant "tout à fait dans les critères du CAE" et ayant "le profil idoine". "Ce n'est pas nous qui avons estimé ça, c'est Pôle emploi. Nous avons proposé son CV à Pôle emploi, son dossier a été accepté", a-t-elle expliqué, précisant que la ville avait recruté dix autres CAE.
Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale.
  • « Je ne finirai ni dans le lit de Jean-Marie Le Pen, ni dans le lit de Marine Le Pen ! »
  • A propos de Marie-Anne Montchamp qui lui demandait aujourd’hui de ne pas être candidat, Dominique de Villepin a répondu avec une nuance de mépris (mais peut-être l'a-t-elle cherché!) : « je suis surpris de sa part, à elle. Quel crédit faut-il accorder à une telle parole ? » A son ancien mentor, celui que son cœur favorisait avant de « le trahir » comme lui a reproché en public le Président Chirac, elle a permis de clarifier la situation : « ce ne sont pas ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme depuis quatre ans qui doivent s’effacer. Mais que ceux qui ont une responsabilité en tirent leur propre conclusion! ».
Thierry Mariani, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports.
  • « Si dans une ville, quel que soit le maire, une voie n'a pas été déneigée il est évident que cela posera un problème. »
  • « Quand on est pris pour un con, il faut savoir, à un moment, terminer les choses ! »
  • Pourquoi lancer un débat centré uniquement sur l'islam ? "Pourquoi l'islam ? Cela relève d'une politique de clarté. Les autres religions ne posent pas de problèmes. Ce ne sont pas le catholicisme, le protestantisme ou le judaïsme qui posent des problèmes..."
  • Le droit de vote doit rester lié à la nationalité: pour voter, il faut être français. Cela n'apportera rien de plus aux étrangers ni à la France. Le vrai problème, c'est l'intégration, pas le droit de vote.
  • « Ce droit de vote aux municipales accordé aux membres de l'Union européenne me semble aller de soi, car il y a réciprocité. En revanche, il est logique qu'un Algérien ne puisse pas voter chez nous puisqu'un Français ne peut pas voter en Algérie. L'intégration est le coeur du problème et ça passe par l'apprentissage de la langue, un boulot, l'éducation et le fait de partager un destin commun et les mêmes valeurs; le droit de vote doit être la cerise sur le gâteau et pas la farine pour le faire, sinon la pâte ne lèvera pas.. » (la source de cet article est : http://lescitationsdecarmelo.blog.fr/2008/01/10/thierry_mariani_a_dit~3556943/)
  • Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi 18 février Eric Zemmour à 2 000 euros d'amende avec sursis pour provocation à la discrimination raciale pour ses propos sur "les Noirs et les Arabes". Une décision qui a provoqué de nombreuses réactions, à droite comme à gauche. Le secrétaire d'Etat aux transports, Thierry Mariani, a exprimé sa "consternation". "J'observe que les professionnels de l'antiracisme préfèrent se constituer partie civile, plutôt que d'assumer un débat public à la loyale sur les sujets qui préoccupent nos concitoyens, qu'il s'agisse de la délinquance, du fondamentalisme islamiste, des prières de rue, ou de la gangstérisation de certains quartiers sensibles", a déclaré le secrétaire d'Etat. Thierry Mariani juge que la condamnation "est d'autant plus regrettable qu'elle risque d'inciter une gauche morale durablement discréditée à imposer un climat permanent de chasse aux sorcières". (source : lemonde.fr)
Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation.
  • « Ceux qui confondent délation et dénonciation, je les invite à regarder le dictionnaire(...) Si la délation est condamnable car se faisant au détriment de gens honnêtes, la dénonciation est un devoir républicain prévu dans la loi et permettant de lutter contre les délinquants. »
  • « Quand on fait de la politique, il faut simplement aller au-devant des Français et ne pas avoir peur de leur dire les choses, parfois virulentes, parfois violentes. Faire de la politique, c'est dire les choses aux Français »
  • « Moi je souhaite qu'on aille même sans doute un peu plus loin, Cela a été dans beaucoup de rapports. On dit qu'il faut le faire dès l'âge de trois ans pour être efficace.Je ne suis pas un spécialiste, donc je ne déterminerai pas à quel âge il faut le faire", mais quand vous détectez chez un enfant très jeune, à la garderie, qu'il a un comportement violent, c'est le servir, c'est lui être utile à lui que de mettre en place une politique de prévention tout de suite. Si on veut éviter d'avoir à appliquer le pénal très tôt, il faut essayer de faire de la prévention, il faut accompagner ces enfants dont on voit qu'ils sont en train de partir sur un mauvais chemin. »
  • « La mafia s’est toujours développée là ou l’État était absent ; de même, les trafiquants d’armes, de médicaments ou d’objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid. » (intervention à l'Assemblée Nationale du 15/12/08)
  • Il y a des salariés qui subissent un arrêt maladie qui sont immobilisés chez eux deux mois, mais qui ont les facultés intellectuelles pour travailler.” - Frédéric Lefebvre (UMP, auteur d’un amendement permettant le télétravail pendant les arrêts maladie, RTL)
  • « Est-ce que vous accepteriez que quelqu'un vienne à la Sécurité sociale chercher des prestations tout nu ? Et bien, on n'acceptera pas que quelqu'un vienne chercher ses prestations en burqa. »
  • « La défense de notre modèle culturel et de la "Douce France" chantée par Charles Trenet passe par la redéfinition de notre identité nationale. »
Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.
  • Cette ancienne présidente de la Halde (C'est à dire:Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations), membre de l'UMP, sait soigner son image judiciaire comme tous ses collègues ministres. Jugez plutôt.
  • Sihem Souid a été suspendue de ses fonctions pour quatre mois. Officiellement, l’auteure d’ “Omerta dans la police” est sanctionnée pour “atteinte au devoir de réserve”. Mais elle estime que la décision est réellement motivée par sa plainte visant Jeannette Bougrab, aujourd’hui secrétaire d’État.
  • Nicolas Sarkozy (mars 2010) a nommé la conseillère d'État Jeannette Bougrab, candidate UMP aux législatives de 2007, à la présidence de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) en remplacement du socialiste Louis Schweitzer, a annoncé mardi l'Élysée. À 36 ans, cette maître de conférences en droit public à l'Institut d'études politiques de Paris avait pris la tête du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances en janvier dernier. Auparavant, elle avait été la benjamine du Haut Conseil à l'intégration installé par Jean-Pierre Raffarin.